Xbox 360: Dead Space, le test

Publié le par play-game


 

En tant que première incursion horrifique d'Electronic Arts, Dead Space aura attisé les regards inquiets mais aussi intrigués de la part de toute une frange de joueurs acquis à la cause de l'hémoglobine de pixels.Ce mélange  entre le jeu d'action rouge sang et le survival-horror s'en va vous en mettre plein les yeux en transposant son action vers un endroit pour le moins isolé car situé à des milliers d'années lumière de la Terre, l'USG Ishimura. Un lieu comme un autre pour mourir...


Le survival-horror et l'espace n'est pas une histoire datant d'hier. Pour autant, on dénombre finalement peu de softs ayant usé et abusé de cet environnement pourtant propice au sentiment de solitude, d'enfermement et par là-même d'étouffement, d'où la première bonne idée des développeurs aura été de laisser tomber la planète bleue pour s'enfuir vers des horizons inexploités, du moins sur New Gen et PC. Décomplexé vis-à-vis de la violence, ouvertement gore et trash, Dead Space aura réussi à nous prendre du début jusqu'à la fin.



Astucieusement articulé autour d'un projet multimédia comprenant des épisodes d'une série flash et d'un animé sortant le 05 novembre prochain, Dead Space profite ainsi dès sa sortie d'un background établi. D'ailleurs, on signalera au passage la faute de goût consistant à commercialiser Dead Space Downfall après le jeu alors que le film d'animation revient sur les événements précédant ceux narrés dans le jeu. Quoi qu'il en soit, Electronic Arts avait dès le départ choisi de tout mettre en oeuvre afin de rendre consistant l'univers de son nouveau jeu. Si au final le scénario n'a rien de bien original, on saluera malgré tout l'effort des scénaristes qui ont truffé l'aventure de messages audio, vidéo ou écrits nous en apprenant un peu plus sur les raisons de ce tartare de scientifiques et autres passagers ayant un beau jour constitué l'équipage du gigantesque vaisseau spatial l'USG Ishimura, partie à la recherche du monolithe, qui est au centre de l'intrigue. S'étalant sur une douzaine de chapitres, soit une douzaine d'heures de jeu, l'histoire s'intensifie d'heure en heure, le suspens s'accroissant à chaque fois que l'on en apprend un peu plus sur ce qu'il s'est passé...


Jouer à Dead Space revient à totalement s'immerger dans un monde insalubre, glauque et dangereux, très dangereux même pour peu que vous optiez pour le mode Normal ou Difficile. Néanmoins le jeu reste accessible dans le sens où vous aurez toujours le choix de recourir à un faisceau lumineux (via une simple pression sur le stick droit) pour savoir où aller. De plus, les points de sauvegarde bien placés et les check points éviteront également d'énervant allers-retours. On navigue ainsi en toute sérénité en se concentrant principalement sur les affrontements et les quelques énigmes qui ne sont là que pour stimuler une ou deux neurones peu impliqués par ce qui se passe à l'écran. Sur ce point, on devra le plus souvent utiliser nos pouvoirs de stase (pour ralentir un ennemi ou objet précis) et de télékinésie afin de se frayer un chemin. Rien de bien stimulant mais dans l'absolu ce n'est nullement un problème car ce qu'on recherche avant tout c'est bel et bien de zigouillé quelque monstres...


EA l'a bien compris et a du coup concentré ses efforts sur l'aspect survival. Ne vous faites donc pas prier pour ramasser toutes les munitions traînant à droite et à gauche ou à en acheter dans les stocks du vaisseau. Ces derniers, disséminés un peu partout et reprenant le principe des coffres communiquant des premiers Resident Evil, vous permettront de stocker vos objets superflus, d'en vendre et d'acheter divers éléments comme des armes (pour peu que vous ayez récupéré au préalable les schémas de l'engin), munitions, kits de soins ou bien encore des combinaisons plus évoluées. Sachant que celles-ci influeront sur le nombre d'emplacements de votre inventaire ainsi que votre résistance aux attaques, vous conviendrez de l'intérêt d'un tel achat. En sus, vous trouverez à plusieurs endroits des plans de travail pour améliorer vos armes. Pour pouvoir utiliser cet arbre d'évolution, vous devrez avoir en votre possession des points de force, indispensables pour augmenter les attributs telle que la capacité, les dommages, le rechargement ou la vitesse d'une arme. A noter que lesdits points de force, à trouver au grè de vos pérégrinations, vous serviront aussi à ouvrir des pièces refermant la plupart du temps des items de soins ou des munitions. Bref, ce petit aspect customisation est une excellente chose et incite grandement à fouiller le moindre recoin de chaque chapitre.


D'un point de vue purement graphique, Electronic Arts nous a réalisé un produit de toute beauté. Outre une qualité graphique bluffante et des effets de lumière à tomber raide, comment ne pas encenser la trouvaille consistant à afficher l'inventaire ou n'importe quel message vidéo, à la façon d'un hologramme, sur la droite de l'écran, le personnage étant cantonné sur la gauche. Les jauges de vie et de stase sont représentées par un tuyau et un petit dispositif fluorescent dans le dos de notre combinaison. Par contre, retenez bien que lorsque vous naviguez dans votre besace virtuelle, ou afficher la map et vos objectifs, le temps ne se fige pas. A éviter en plein combat...  D'autant que le retournement à 180° comme il est si pratique dans Resident Evil n'a pas été prévu. Et il est donc souvent frustrant de ne pas savoir plus rapidement ce qui se passe dans notre dos, surtout lors des combats à 1 contre 10 en huis clos. Cependant, notre armement se montre très efficace dès le départ et entre une mitraillette, un découpeur, un lance-flammes, un trancheur laser, le massacre se poursuit au rythme d'éclats de rire un brin sadiques...


 Le 4 ème de couverture du jeu jeu parle même de démembrement tactique. Et c'est bien de cela qu'il s'agit car pour se défaire des abominations rampantes, vous devrez non pas viser la tête mais les membres des montres. Autant dire que les armes décrites plus avant prennent tout leur sens et disposer d'un lanceur de scie circulaire devient vite une évidence ici-bas. Sachant que chaque arme dispose d'un tir secondaire, pratique ou fun selon le cas, on jubile comme un gamin devant ce déballage de chair sanguinolente  De vrai scène de plaisir,  que vous soyez enfermé en quarantaine, dans une zone sans gravité, ou sans airs... Dans le dernier cas, il sera souvent question d'y aller fissa avant que votre réserve d'oxygène n'atteigne le seuil critique. Alors le second par contre, il sera plutôt question de trouver son chemin, le haut pouvant devenir bas et inversement. Ici, vous devrez uniquement pointer l'endroit où vous voulez vous rendre puis appuyer sur une combinaison de boutons afin qu'Isaac effectue un bond, la caméra changeant alors d'angle pour se repositionner derrière votre avatar... Au niveau jouabilité mis à part la remarque précédente, les mecs d'EA ont vraiment bien bossé!!!


FInallement avec Dead Space, Electronic Arts inflige une gifle magistrale à Capcom en faisant jeu égal avec eux sur un terrain habituellement occupé par les Japonais. Beau, violent et synthétisant à merveille le meilleur du cinéma d'horreur et celui du jeu vidéo, ce titre ne faiblit jamais pour offrir au joueur une expérience inoubliable. Aucun point n'ayant été laissé à l'abandon, l'expérience se veut totale et sans aucune concession. On ne sera donc pas étonné d'être transporté par une bande-son  qui soutient parfaitement l'aventure et le rythme du jeu. D'une gamme de bruitages réalistes à un rendu sonore parfait en passant par des musiques symphoniques sidérantes de qualité et un très bon doublage français, nos oreilles frémissent au son de cette débauche de cordes stridentes, de cuivres puissants et de hurlements dans le lointain. Finallement EA a signé un nouveau chef d'oeuvre vidéo ludique!

 

Mes notes:
Graphismes: 18/20 (Avec une excellente modélisation,des décors splendide soutenu par de beau jeu de lumière et des galeries de monstres variés et superbement réalisé, Dead Space nous met une belle claque).

Jouabilité: 17/20 (Fonctionnel est dôté d'un gameplay vraiment très bon, on regrette juste le fait de ne pas pouvoir tourner à 180° plus rapidement...).

Durée de vie: 15/20 (Douze chapitre compose l'aventure de Dead Space et il faut compter une heure par chapitre, soit une douzaine d'heure pour faire le tour complet du jeu, vous serez que très rarement bloqué par les énigmes et ne pourrez jamais vous perdre grâce au plan et à la ligne directrice qui vous guidera juqu'à votre objectif
).

Bande Son: 19/20 (Exceptionnel, elle soutien parfaitement l'aventure et nous imerges complètement dedans, et propose des sons variés et splendide, l'une des meilleurs bande sons que j'ai entendu jusqu'à aujourd'hui)

Scénario: 14/20 ( Simple mais recherché, empruntant à plusieurs oeuvres cinématographique, le scénario de Dead Space à des airs de déjà vu, mais le fait que l'histoire se déroule dans l'espace, l'effort fait par les développeurs pour cacher des messages un peu partout enrichisse l'histoire et améliore donc le scénario).


Note Générale: 17

 

 

Publié dans Test

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P
J'apprécie votre blog , je me permet donc de poser un lien vers le mien .. n'hésitez pas à le visiter. <br /> Cordialement
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S
jai kiffé se jeu une réussite
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N
très bon Test...
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